☆ (bakuto) dansent les maigres paladins du diable, pantins noirs grimaçant au le ciel. l'addiction pâlie sous le voile de leurs doigts acharnés. ils ne vivent plus que pour cela : jouer. ils ne font que très rarement concession sur le monde qui les entoures, privilégiant cette notoriété tant convoitée. le loup dévore la colombe épuisée, voilà qu'ils sont les maîtres de cette perversité. elle fait partit intégrante de leur vie, trop souvent au détriment du reste.

☆ (tekiya) liberté ô vertige et tranquilles pieds nus. liberté plus légère, plus simple que le printemps sublime aux limpides pudeurs. le jeu n'est qu'une manière de s'affranchir -les sensations, nouvelles ou conquises sont la réussite d'un pouvoir invisible dont ils tirent profit pour leur propre bien et non pas seulement pour leur image. l'amusement prime sur toute compétitivité ; évasion magnifique et dite, sereine.

☆ (citoyens) le soleil, le foyer de tendresse et de vie, qu'elle âme est sans défauts ? prospérité innocente, ils sont les rescapés de cette dépravation juvénile. simple employé, jeune étudiant -ils veulent faire de leur vie un havre de tranquillité, malheureusement trop souvent souillé par le sang des colombes. pourpre sur le tableau blanc, c'est une musique qui se répète chaque jour pour ces malheureux. aux regards positifs, aux regards négatifs, ils ont chacun un point de vue partagé, sûrement -qu'ils osent parfois revendiquer.